La Convention européenne des Droits de l’Homme (CEDH) est un traité international. Elle a été élaborée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et de l’Holocauste et a été conçue comme un « système d’avertissement précoce» pour empêcher les Etats européens de sombrer dans le totalitarisme et dans la tyrannie.
La Convention européenne des droits de l’homme est un traité international en vertu duquel les Etats membres du Conseil de l’Europe garantissent les droits fondamentaux, civils et politiques, non seulement à leurs ressortissants, mais aussi à toutes les personnes relevant de leur juridiction. Signée le 4 novembre 1950 à Rome, la Convention est entrée en vigueur en 1953.
En bref, la CEDH et ses Protocoles :
– énoncent les droits et libertés fondamentaux que les 47 Etats membres du Conseil de l’Europe doivent garantir à toute personne relevant de leur juridiction,
– et instaure un système de contrôle judiciaire – la Cour européenne des Droits de l’Homme – pouvant amener les Etats qui enfreindraient les droits de l’homme à rendre des comptes.
Le droit de la CEDH et les droits fondamentaux en général sont diffus et concernent toutes les branches du droit (civil, pénal, administratif, commercial, constitutionnel, international, etc.). Ils questionnent souvent la société civile sur des questions complexes telles que la bioéthique, les nouvelles technologies, le droit à un environnement sain, le droit à l’avortement, l’homosexualité et l’homoparentalité, et sont parfois au centre de questions politiques et géopolitiques.
Dans une matière complexe où le droit de la CEDH, essentiellement de nature jurisprudentielle et d’influences croisées, est en constante évolution, le cabinet de Maître Grégory THUAN Dit DIEUDONNÉ s’engage à vous conseiller et vous assister tout au long de la procédure devant la Cour, dernière instance où le justiciable peut faire valoir ses droits.
Dans ce domaine, le cabinet met à votre disposition un certain nombre d’informations pertinentes sur la procédure à suivre, la portée et les limites de la CEDH, son incidence en droit national, etc.
1. La procédure devant la Cour et le traitement des affaires (fonctionnement, saisine, recevabilité)
La procédure devant la Cour est une procédure complexe à maîtriser et sujette à un formalisme très stricte (article 47 du Règlement).
Le dépôt d’une requête n’est possible que si les conditions de recevabilité prévues par la Convention ont été satisfaites. C’est une caractéristique de la procédure supranationale qui se rapproche par là singulièrement, bien qu’avec des traits spécifiques, des procédures judiciaires nationales.
En règle générale, elles fixent le cadre à l’intérieure duquel doit se placer la Cour.
Les différentes conditions de recevabilité stipulées aux articles 34 et 35 de la Convention n’ont pas toutes la même finalité, ni le même poids
Le Cabinet THUAN Dit DIEUDONNÉ vous guidera dans cette procédure particulière afin d’en éviter les nombreux écueils.
Pour visualiser le cheminement d’une requête :
2. L’exécution des arrêts de la Cour
Conformément à l’article 46 de la Convention, les arrêts de violation sont obligatoires pour les Etats condamnés qui sont tenus de les exécuter. Le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe veille à ce que les arrêts soient exécutés, notamment à ce que les sommes d’argent allouées par la Cour aux requérants en réparation du préjudice qu’ils ont subi leur soient effectivement versées.
Lorsqu’un arrêt de violation est rendu, la Cour transfère le dossier au Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, qui détermine avec le pays concerné et le service de l’exécution des arrêts de quelle manière exécuter l’arrêt concerné et prévenir toute nouvelle violation identique de la Convention. Cela se traduit par l’adoption de mesures générales, notamment des modifications de la législation, et le cas échéant de mesures individuelles.
Le Cabinet THUAN Dit DIEUDONNÉ agit régulièrement devant le Comité des Ministres.
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